Soumission et jeux de cordes au Kinky Club du 22 décembre 2019

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Les grèves ne sont visiblement jamais un obstacle au plaisir. Quinze heures, l’ambiance s’installe petit à petit pour ce dernier après-midi au Kinky Club avant la césure de fin d’année.

Lumières rougeâtres, meubles de bois sombre, l’atmosphère à la légère odeur de cuir donne l’illusion d’un doux rêve érotique où les silhouettes d’hommes et de femmes se meuvent sur un doux fond sonore à la Lana Del Rey. Derrière le comptoir où le barman se tient, toujours élégant et à l’affut, de nombreux instruments attendent d’être mis à disposition d’une main suffisamment joueuse ; martinets, fouets, langue de dragon qui ne demandent qu’à être maniés avec habileté.

A l’étage, dans la partie bureau, deux couples offrent rapidement le sulfureux spectacle de leurs ébats aux yeux voyeurs et aux oreilles amatrices de gémissements.
Au rez-de-chaussée, Dirty Von P, une canne sombre à la main, emmène A. jusqu’à la croix de Saint-André. Au commencement des festivités, déjà plusieurs personnes prennent discrètement place et admirent Dirty Von P démontrer ses talents. A. est en transe, ses poignets sont pris dans les menottes de cuir, et son cou aux mains de Dirty Von P. Le silence tombe, seulement troublé par sa respiration saccadée. Elle ferme les yeux, ceux des autres sont rivés sur elle, et n’attendent qu’une chose : la suite. Rapidement, Dirty Von P met la canne à l’action, saisissant la poitrine de A. afin de lui asséner plusieurs petits coups qui ravissent à la fois la demoiselle et l’assistance, la mettant ensuite face au mur, les poignets de nouveau prisonniers du cuir.
A. présente ses fesses, Dirty Von P soulève le tissu de sa robe pour faire délicatement pleuvoir la canne sur ses cuisses, et sa croupe. Chaque coup la fait frémir. Le spectacle est ensorcelant, et une fois fini, A. a le bonheur de se laisser récompenser par un verre prodigué par Florian au bar.

Maître C. se présente au club avec deux acolytes masculins et une soumise au collier de cuir noir. La bienheureuse est rapidement exposée dans les cordes de Dirty Von P après avoir fait l’objet d’un jeu de vibrations qui mariait au bourdonnement du vibromasseur ses gémissements d’excitation. Elle est peu à peu captive des cordes de Dirty Von P à la demande de Maître C., au rez-de-chaussée, au milieu de la clientèle assise et contemplative devant la maîtrise de cet attacheur de talent.

D’ailleurs, et plus tard, Dirty Von P fera de nouveau la démonstration de son adresse en attachant consciencieusement une jolie jeune femme à la demande de son compagnon. Tandis que Maître C., ses acolytes et la bienheureuse au collier de cuir s’affairent à d’autres jeux, Lady M., restée en retrait pendant un temps, se voit offrir un massage des pieds par un dévoué soumis, et se décide à finalement entrer en scène.

Très vite, Lady M. se retrouve entourée de trois dociles masseurs, un pour chaque pied, l’autre pour la main, dont elle prend plaisir à exacerber le vice. La triade de soumis inondent la dominatrice de louanges lorsque ses yeux ne leur ordonnent pas de garder le silence. Pour faire bonne mesure, et d’humeur féroce, elle amène D. jusqu’à la croix, armée de deux martinets prodigués par Florian en connaisseur, et lui fait exhiber le dos. Rapidement la peau offerte de D. croule sous les claquements des lanières de cuir que Lady M. fait pleuvoir sur elle. Les bruits du cuir ainsi que les gémissements attirent encore une fois des spectateurs curieux qui contemplent la scène.

Lady M. cherche à étudier les réactions du soumis comme une expérimentatrice, chaque cri plus fort que les autres de la part de D. lui arrache un sourire satisfait. Ce dernier, une fois la session achevée, la remercie et lui baise les mains.

Les grèves ne sont visiblement pas un obstacle au plaisir

Par Lady M.