Nu, honteux et fouetté au KinkyClub le 22 juin 2018

6938

Bonjour Mademoiselle Stéphanie,

Quelques mots pour vous parler de mon passage au club ce vendredi 22 juin, j’aime m’exprimer sur ce genre de choses très fortes, je vous remercie de m’accorder quelque attention à cet effet.

Tout d’abord je suis obligé de vous faire part de ma déception : je vous ai encore raté ! Ce serait mentir que de ne pas vous avouer un certain désarroi quand je me suis aperçu que vous n’étiez pas là !  Alexandre m’a dit que vous seriez là plus souvent en septembre, j’essaierais de venir à un moment où je suis sûr que vous serez là. Je veux être clair tout de suite, ce n’est point un désir illégitime de possession qui m’anime. Je réagis un peu comme quelqu’un à qui l’on dit : « Ce film est génial, il faut que tu ailles le voir ! » et qui découvre à chaque fois les portes du cinéma closes. Je me base à la fois sur vos écrits si intelligents d’équivoque et sur les témoignages flatteurs à votre égard. Quand je vois la douce et sensuelle sensualité qui émane de Marie et Solenka, je n’ose imaginer comme doit être leur Maîtresse ! (Au sens initiatrice).

Mais revenons au 22 juin… après avoir un peu tâtonné (timidité sociale parfois difficile à évacuer) je me suis senti un peu mieux dès qu’Alexandre se mit en demeure de punir comme il se doit Solenka. J’ai découvert cette dernière ce vendredi et j’apprécie beaucoup son look de collégienne faussement candide […]

Pour Marie cependant je n’ai aucun doute. Son sourire me désarme et me fait craquer. Il est difficile de faire un plus détonnant et efficace mélange entre sa gentillesse et sa bienveillance naturelle, sa voix douce, son empathie envoûtante, et sa sévérité dans la frappe qui n’appelle aucune ambiguïté.

Je vous avais indiqué que je n’étais pas trop maso, mais j’ai quand même voulu me lancer et j’ai donc proposé à l’une des dames présentes (la dernière était une jeune étudiante aux cheveux bleus nommée Laurette je crois) si l’une d’entre elles étaient d’accord pour me fouetter. J’ai eu de la chance puisque deux d’entre elles se sont proposées ! Voici le récit que j’en ai fait. Si celui-ci vous plait n’hésitez pas à le publier.

« Dans les relations BDSM je me considère plus comme un adepte de la domination/soumission que comme un masochiste. Cela est sans doute dû à un rejet absolu de ma part de la violence dans les rapports humains. Mais l’aspect troublant que revêt la punition infligée à un individu sans défense et qui n’a objectivement rien fait pour la mériter peut-être un moteur souverain de déclenchement d’émotions fortes. En l’exprimant autrement ce n’est pas la douleur qui me donne du plaisir mais l’idée de la douleur. Surtout quand elle est infligée par deux femmes magnifiques…

Marie et Laurette se sont proposés pour me punir. Marie m’a attaché à la croix, j’avais demandé un bandeau qu’elle me mit alors sur les yeux. Ce bandeau avait pour moi trois avantages : d’abord cela me permettait d’être plus à l’aise vis-à-vis du regard des témoins ; j’ai beau savoir que tous les gens qui sont présents dans ce club sont des gens tolérants et bienveillants, il me reste enfoui au fond de moi un reste de morale qui me crie que c’est mal, que c’est un pêché, que c’est ridicule ou toutes ces sortes de foutaises à propos de ce que nous faisons. La deuxième raison est que la perte d’un sens rend encore sensible les autres, l’ouïe et le toucher. Et la troisième c’est que l’on se sent encore plus vulnérable.

Petit détail pervers avant que les choses ne commencent : j’avais gardé pour unique vêtement mon caleçon. Deux femmes avaient été fouettées précédemment et avaient gardé leur culotte. J’étais déjà attaché les yeux bandés, Marie est venu me susurrer à l’oreille : « Tu n’as pas besoin de cela… » et me déculotta aussitôt…Dans ma tête je redevenais un enfant*, vulnérable et honteux. Pas le moindre coup ne s’était abattu et j’étais déjà vaincu, l’esprit en fusion pris dans un tourbillon de sentiments mêlés de peur et d’excitation. Je sais que vous allez me faire mal, s’il vous plait ne le faites pas…

Marie (ou Laurette je ne sais plus) caresse les lanières sur mon dos et mes fesses. C’est agréable, cela a le mérite de m’adoucir quelque peu. J’essaye de me détendre au maximum, allons elles ne vont pas te faire si mal que cela, elles sont si souriantes, leur peau est si douce, rien de cruel ne peut émaner de leur personne.

Le temps suspend son vol, comme dirait Lamartine. Soudain j’entends le sifflement du martinet, le premier coup s’abat sur mes fesses, puis un deuxième, un troisième, cela ne s’arrête plus… le subtil avantage de bénéficier de deux bourreaux est qu’il n’y a aucun temps mort qui survient. Globalement la douleur est tout à fait supportable, mais il y a toujours un coup qui vous empêche de vous détendre totalement. Les frappes alternent entre bas du dos, fesses et cuisses. Ma respiration devient saccadée, je tire inutilement et instinctivement sur les bracelets de cuir qui m’attachent à la croix, je voudrais crier au secours pour vivre au mieux mon fantasme, mais je ne voudrais pas les effrayer. Après tout pour elles aussi c’est la première fois avec moi.

Les coups semblent être d’une intensité comparable, mais il y en a quand même une qui frappe plus fort, de manière plus précise et plus perverse. La flagellation est un art.… je suis sûr que c’est Marie qui frappe plus fort. Je l’imagine déjà avec son petit sourire en coin, subtil témoin de son plaisir intérieur…Ouche ! Un coup plus mal placé (ou mieux ?) atteint le point le plus faible de l’anatomie masculine. Un vrai « Aïe » bien aigu sort de ma bouche. Aussitôt les coups s’arrêtent. Marie s’inquiète pour moi. Je lui explique que les coups sur les testicules ce n’est vraiment pas mon truc. Elles s’excusent toutes deux. Je leur dis que ce sont les risques du métier, elles sourient (en tout cas je l’entends comme telles) je leur indique qu’elles peuvent continuer.

Elles échangent leur place, peut-être aussi d’instruments. Je leur ai demandé de ne pas prendre de badine, je crains les marques. Les coups reprennent, plus soutenues, la douleur commence à devenir difficile à supporter pour le non-maso que je suis. Soudain des claques tombent sur mes fesses, c’est encore Marie j’en suis sûr ! Laurette ne pourrait pas faire ça ! Mais en suis-je si sûr ? Les pensées deviennent folles dans ma tête. Je me sens partir, ma respiration devient haletante, les notions de bien et de mal s’entremêlent en moi, j’essaye de trouver une explication à quelque chose qui n’en a pas. Et à un moment donné je bascule, plus d’intellect que du ressenti, un torrent d’émotion m’envahit. Que c’est bon ! Que c’est chaud ! Je voudrais crier grâce et merci en même temps. Il n’y a plus d’âge, plus de genre, plus de jugement, plus de morale stupide et perverse, il n’y a plus que jeunes personnes qui apportent du bonheur à une troisième. Pourvu qu’elles prennent aussi de plaisir ! Vous me le direz, hein ?

Parfois je suis tenté de crier le mot de passe mais je ne le ferais pas. Tout cela est fait avec trop de maîtrise et de savoir-faire pour que cela soit nécessaire. Je voudrais pleurer de bonheur…Finalement les coups s’arrêtent. La main de Marie passe sur mon corps. Je voudrais lui crier mon amour mais j’ai peur d’être indécent. Sa main s’approche de ma bouche, je lui pose un chaste baiser de reconnaissance sur sa main. Je lui murmure merci, je l’entends sourire. Elle me répond qu’il faut aussi que je remercie Laurette. Elle a raison, cette punition à deux mains s’est avérée doublement délectable.

Elles me détachent et m’enlèvent le bandeau. Je m’assois par terre. Un autre homme me remplace. Cette fois-ci je vois et je profite par procuration des sensations que j’ai ressenties quelques minutes auparavant. Vu d’en bas le spectacle des deux fouetteuses devient excitant d’une autre façon et je commence tout naturellement à me masturber. Oui car je précise que durant ma punition je n’ai pas bandé un seul instant. Et pourtant j’ai pris un plaisir fou. Comme quoi les sources du plaisir sont parfois bien complexes.

 

Merci à vous Marie et Laurette. Merci à vous Stéphanie et Alex pour nous permettre de vivre ces moments.